Description
« À l’origine, je suis une danseuse classique : comme ma grand- mère, ma mère et mon père. Mais je suis surtout la fille de deux personnages extraordinaires, deux aventuriers du spectacle… » Dans un récit foisonnant qui met en scène trois générations de danseurs, Anne-Marie Sandrini évoque sa grand-mère Emma, célèbre danseuse étoile de l’Opéra de Paris dont le fils, Pierre Sandrini, étudie la danse à Garnier avant de bifurquer vers le cabaret (le Moulin rouge) pour acquérir ensuite le sien, le Tabarin. Il rend le lieu célèbre par la beauté des danseuses qui s’y produisent, l’audace des décors et le french cancan. Il épouse une très belle danseuse classique, Andrée Rapo, qu’il convertit au cancan. De cette union naîtra la petite Sandrini, d’abord petit rat de l’Opéra, où son nom devient lourd à porter…
En toile de fond de ce témoignage, la grande époque des cabarets, avec, au passage, un aperçu de quelques talents encore en herbe : Montand, Chevalier, Gabin, Mistinguett, Joséphine Baker et de très jolies filles dont Cléo de Merode, Jane Avril, et la mère de l’auteure, Andrée Rapo, devenue capitaine des cancan.
Le livre, un des rares qui fait « le grand écart » entre danse classique et music-hall exploite des documents d’archives et des correspondances inédites. Écrit avec la légèreté d’un tutu qui s’envole, la grâce d’anecdotes drôles et historiques, il prend aussi une couleur grave et émouvante lorsque l’auteure cherche à faire partager son parcours hors du commun et à transmettre la magie de la danse.
2013 est l’année du tricentenaire de l’École de danse française. Cet ouvrage s’inscrit parfaitement dans cet anniver- saire qui donnera lieu à de nombreuses commémorations et spectacles et mobilisera les médias professionnels et généralistes.